La Fenice : recréation d’un opéra
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La pression touristique ne cesse
de s’accroître. Les touristes viennent du monde entier et certains paient pour se remarier à Venise. Sous ces foules de consommateurs , Venise semble se recroqueviller, comme les villes romaines au moment des Grandes Invasions. La pression devient intenable pour les vénitiens qui d’ailleurs manifestent.
Beverly Barkat (Jerusalem) :
peinture gestuelle en tentures suspendues au palazzo Grimani. L’art contemporain extra européen et extra américain est souvent chargé d’avenir. Mais cette année les pays africains sont quasiment absents ; est-ce dû à la crise économique?
A l’Accadémia ; l’histoire de la peinture
religieuse vous saute au visage ; agressions, tortures, nudités exposées dans leur fragilité, béatitudes surlignées. On est sommé de croire. A l’extérieur, dans cette Venise où l’histoire est toujours vivante, on se butte à l’emprise générale de l’Eglise, jusque dans les sons et l’espace. Mais dans les églises les tableaux sont à peine visibles délivrant des messages subliminaux.
Le choc Jean Boghossian
au palazzo Arménien Zénobio. “Flamme Inextinguible”. Totale Sincérité. L’art aussi puissant que les maux qu’il combat : la destruction et la guerre.
La fragile Venise et son cordon ombilical.
Les photographes ont pris le pouvoir
sur les costumés allégoriques qui sont ravis de leur succès. Le carnaval de jour s’éparpille en séances de “shooting” et les “allégoriques” se dilluent dans le paysage. D’où le succès croissant des soirées dans les Palais. Les richissimes étrangers préfèrent aussi ces soirées “historiques” car on se retrouve entre gens de même milieu.
Dans l’île monastère de san Francesco del deserto.
Pluie abondante : les costumés ne sortent pas.
Quand on en a les moyens, s’amuser dans un palais a tous les avantages avec ce temps.
Costume sans doute crée pour la soirée des Chats
organisée à la Scuola Grande san Giovanni Evangelista.
Soirée 19 ème siècle à la Ca’Sagredo
organisée par des vénitiens qui défendent d’abord leurs propres activités artistiques.
Retour au carnaval : robe très inventive
pour les soirées dans les Palais. Celles-ci ont maintenant une importance primordiale malgré leur coût très élevé.
Les préparatifs sont bien avancés.
Photo-miroir noire :
les interrogations de l’art contemporain nous renvoient à nous-mêmes. Comment agissons-nous?
Il dénonce les fléaux du monde actuel.
Installation de Thomas Hirschhorn, artiste suisse qui prouve que l’art contemporain peut être
politique dans le meilleur sens du terme.
La tragédie de l’homme
(Baselitz au coeur de l’Arsenal).
Quand l’accumulation débouche sur l’effroi
( les loups de Liu Ruo Wang menacent une piéta)
Rêve inquiétant?
Guatemala- Daniele Accossato.
Ouvrons l’oeil.
Le grand souvenir vénitien que j’emmène avec moi :
le concert en hommage à Monteverdi donné par l’Atelier de musique baroque du conservatoire dans l’église des Frari où le compositeur est enterré.
Nouvelle façon de se déplacer sur le canal.
Coeur blanc sur la place San Marco;
action artistique organisée par “Venezia Rivelata” (being Venice)
Toujours les paquebots menaçants!
Chiharu Shiota, installation “The key in the hand”,
San Giorgio; Jaume Plensa :tête planante.
Arsenal : Ibrahim Mahama : installation
300m de sacs de jute déchirés.
Installation à la lumière noire: Hiroshi Senju,
Ryujin II (installation, left) and Ryujin I (installation, right) 2014
Le cloître baroque des Frari.
